Comme pour chaque émission, nous arrivons dans une ville et nous la découvrons à travers le regard d’une ou d’un artiste.
Chacun et chacune de mes invités nous dit pourquoi il ou elle a été un jour passionné de cette ville, pourquoi à partir d’un certain moment de sa vie, elle a pris une importance telle qu’il ou elle devait y aller pour la rencontrer, l’éprouver, et la re-visiter car oui même si c’est la première fois qu’ils y vont, ce n’est pas la première fois qu’ils la rencontrent, c’est comme s’ils la connaissaient, qu’elle faisait partie d’eux, de leur être et de leurs rêveries.
Elles ont tant à nous apprendre ces villes, tant à nous faire réfléchir sur notre condition de simple mortel,
Aujourd’hui tout particulièrement lorsqu’elle sont vidées de son peuplement et de son bouillonnement culturel parce qu’un virus s’est installé lorsqu’on la regarde de près avec son histoire qui l’a forgée et on se sent alors de passage et c’est peut-être pour cela qu’on a envie de la transformer ou de la vivre pleinement car on sait que ça ne va pas durer éternellement.
Pour cette nouveau numéro de « Parlez-moi d’une ville », j’ai demandé à une grande danseuse de flamenco de nous parler d’une cité au cœur de l’Andalousie.
Une fois par an, cette ville célèbre le flamenco à travers un festival désormais célèbre qui fait référence et ainsi fait vibrer toute la cité au son des voix emplie de douleurs et de larmes, des guitares qui font danser le feu et des danseuses et danseurs qui avec leurs pointes et leurs talons invoque la terre, celle de leur pays ou celle de leur voyage et envoutent tout ce qui les entoure.
Finalement quel meilleur moyen de visiter une ville que par la musique qu’elle incarne dans ses gènes, dans son sang et dans ses rangs ?